CLASSIFICATION PHYLOGÉNÉTIQUE


Deutérostomiens
Chordés
Sarcoptérygiens
Oiseaux
Charadriiformes
Scolopacidés

Calidris alba (Pallas, 1764)

Caractéristiques | Biologie | Ecologie

Le Bécasseau sanderling est un petit limicole rondelet qui rappelle le bécasseau variable bien que sa face et son dessous soient largement plus blancs, que sa taille soit légèrement plus grande, son bec plus court et droit. En plumage hivernal, il est grisâtre très pâle, devenant très blanc à la face, aux couvertures parotiques et sur le dessous. A ce moment de l'année, il peut être confondu avec tous les bécasseaux de petite taille, y compris les occasionnels américains, en raison de son plumage et de la forme de son bec, encore que ces derniers soient identifiables à leurs joues sombres, leur poitrine plus terne et leurs tibias proportionnellement plus longs. En plumage nuptial, il est totalement différent. La tête, la gorge, la poitrine et le dessus sont brun-roux. Le manteau, les scapulaires et la poitrine sont fortement marqués de sombre, la tête et la gorge finement rayée. L'abdomen, en dessous de la poitrine est d'un blanc pur. La confusion avec le bécasseau à cou roux ou avec le bécasseau minute paré de ses plus vives couleurs est possible si on ne peut en évaluer la taille.

Envergure : 36 à 39 cm.
Taille : 20 à 21 cm.
Poids : 45 à 85 g.
Longévité : 13 ans.

Régime alimentaire : Il se nourrit en petites bandes à la limite de l'eau, trottinant et picorant dès que la vague se retire avant de remonter vivement lorsqu'elle revient. Vif et adroit, il capture de petits invertébrés (mouches, insectes, crustacés, petits vers mains parfois) en fouillant la couche superficielle du sable, sur la plage.

Reproduction : Il pond 4 oeufs olive légèrement tachés de brun dans un creux garni de feuilles sous une touffe de végétaux. L'incubation qui dure 23 à 24 jours est assurée par le couple. La femelle délivre parfois une seconde ponte. Dans ce cas là, elle laisse le mâle couver, alors qu'elle se charge de la première.

Nid : Il niche dans la toundra souvent pierreuse, mais aussi en petit nombre au Spitzberg. Le reste de l'année, il fréquente les baies et les pointes sableuses même exposées, ainsi que les estuaires sableux.

On peut le trouver à proximité des récifs et des vasières littorales. Occasionnellement, au passage, il peut faire une halte au bord des eaux douces de l'intérieur. Espèce présente en France à l'état sauvage.