CLASSIFICATION PHYLOGÉNÉTIQUE


Deutérostomiens
Chordés
Sarcoptérygiens
Oiseaux
Charadriiformes
Scolopacidés

Tringa erythropus (Pallas, 1764)

Caractéristiques | Biologie | Ecologie

En plumage nuptial, il ne peut être confondu avec nul autre en raison de son plumage presque entièrement noir fuligineux ponctué de blanc sur le dessus. Les pattes sont rouge noirâtre, les sous-caudales rayées de blanc. En plumage hivernal, sa livrée gris pâle et ses ailes finement barrées de noir peuvent le faire confondre avec le chevalier gambette. Cependant, il est plus grand et plus élancé, avec des pattes plus longues et un tache rouge à la base du bec, qui est également plus long, plus mince et plus incurvé. D'autres éléments viennent renforcer la discrimination : Il est d'un gris plus pâle et plus pur dessus et plus blanc dessous. Les marques faciales sont différentes : chez l'arlequin, un étroit sourcil blanchâtre bien déterminé marque l'avant de l'oeil qui est également souligné par un trait loral noirâtre.

Envergure : 48 à 52 cm.
Poids : 135 à 170 g (Mâle); 160 à 205 g (Femelle).
Longévité : 6 ans.

Régime alimentaire : Le chevalier Arlequin recherche sa nourriture dans les bas-fonds et les marécages où il déambule dans l'eau jusqu'au bas- ventre. Il se nourrit principalement de petits mollusques qu'il prélève grâce à son long bec légèrement incurvé, mais aussi d' insectes aquatiques qu'il capte à la surface.

Reproduction : La période de nidification commence vers la fin avril. Le lieu est choisi à la lisière des forêts, dans les landes et les prairies au voisinage des eaux. La ponte est de 4 oeufs olive tachés de brun dont l'incubation est assurée par les deux adultes pendant environ 21 jours.

Nid : Il bâtit son nid dans une petite dépression qu'il garnit sobrement d'herbes.

Dans son aire de nidification située dans l'extrême Nord de l'Europe, il fréquente la toundra boisée ainsi que les tourbières et les marécages de la taïga. En hiver et au passage, on le trouve dans les marais salants, les estuaires vaseux et les lagunes saumâtres. Par contre, sa présence est rare le long des côtes basses.