CLASSIFICATION PHYLOGÉNÉTIQUE


Deutérostomiens
Chordés
Sarcoptérygiens
Oiseaux
Charadriiformes
Scolopacidés

Philomachus pugnax (Linnaeus, 1758)

Caractéristiques | Biologie | Ecologie

Au printemps, le combattant varié mâle présente un aspect extraordinaire car il porte une grande collerette et, sur les côtés de la tête, des touffes de plumes (oreillons) érectiles comme la collerette. La coloration de ces plumes ornementales varie du blanc au gris, au roux et au noir avec des stries et des barres. Il y a souvent une différence entre la couleur des oreillons et celle de la collerette. En ce qui concerne le reste du plumage, le dos est brun tacheté contrastant avec le ventre blanchâtre. La face est nue et jaunâtre poursuivie par un bec assez long, jaune à rougeâtre. Les pattes sont jaune verdâtre. La femelle n'a pas d'ornements.

Envergure : 28,5 à 31,5 cm.
Poids : 130 à 230 g (Mâle) ; 70 à 150 g (Femelle).
Longévité : 11 ans.

Régime alimentaire : Pendant la période de reproduction, le chevalier combattant chasse des insectes, des vers et des araignées. Le reste du temps, il consomme des mollusques et des crustacés, et parfois des petits poissons et des têtards.

Reproduction : Les mâles sont polygames. En avril-mai, ils se réunissent traditionnellement en des lieux appelés arènes ou leks, où ils paradent et se livrent à des combats fictifs dans le but de séduire des femelles. Ils se défient, plumage hérissé et ailes battantes, se saluent puis se figent tels des automates. La ponte est constituée de 4 oeufs verdâtres qui sont couvés pendant une période variant de 20 à 23 jours. La femelle s'occupe seule de l'incubation et de l'élevage des jeunes. Les poussins sont nidifuges et capables de quitter le nid quelques heures après l'éclosion. Ils s'envolent définitivement au bout de 25-28 jours.

Nid : Le nid, construit au sol, est fait d'herbes sèches.

Tous les sites qu'il fréquente sont liés à la proximité de l'eau. Dans son aire de reproduction, il niche dans les marais humides, les tourbières et au bord des plans d'eau douce. Le reste de l'année, dans son aire d'hivernage, il fréquente les bords vaseux des plans d'eau douce ou saumâtre, les rizières et les prairies inondées. On peut parfois l'observer sur les vasières de marée basse ou au voisinage des côtes marines plates.
Espèce présente en France à l'état sauvage.