Alose

Clupéidé comme la sardine et le hareng, elle ressemble beaucoup à ce dernier. Mesurant jusqu’à 60 cm, elle est bleu foncé sur le dos et argentée sur les flancs et le ventre.
La nageoire dorsale est ample, l’anale, proche de la queue, bien développée. Les pectorales et les pelviennes sont petites, la caudale fourchue.
Pourvue d’une sorte de tamis dans le pharynx, formé par les filaments branchiaux, l’alose se nourrit de plancton, copépodes, larves de crustacés et petits poissons. Elle vit sur le plateau continental et est pêchée au printemps, quand elle remonte les fleuves pour se reproduite en eau douce (migration anadrome). Tout fleuve peut voir des aloses remonter son courant mais la migration peut être empêchée par la pollution et les rivières polluées n’en voient plus. En France, la Loire et la Garonne voient passer assez d’aloses pour qu’elles puissent être pêchées au filet, (à partir de mars, à Bordeaux). La chair est considérée comme excellente mais elle est fortement pourvue d’arêtes.