CLASSIFICATION PHYLOGÉNÉTIQUE
Deutérostomiens
Chordés
Sarcoptérygiens
Mammifères
Euthériens
Marsupiaux
Macropodidés
Macropus rufus (Desmarest, 1822)
Parmi les plus grands des marsupiaux, les kangourous gris atteignent 1,8o m à 2,10 m de haut et un poids de 90 kg, les kangourous roux sont un peu plus petits. La tête est petite, les oreilles grandes, la queue peut atteindre 1 m et est très musclée, servant de balancier. Les pieds (macropus) sont grands, pouvant atteindre 25 cm. Les pattes antérieures sont courtes, les postérieures longues et puissantes, servent au saut. Le pelage serré est gris ou roux. Il existe une poche marsupiale chez les femelles.
Hauteur : 1,80m (mâle) ; 1,10m (femelle).
Poids : 85 kg (mâle) ; 35 kg (femelle).
Formule dentaire : I : 3/1; C :0/0; M : 4/5 ; (Total 26).
Régime alimentaire : C'est un herbivore qui se nourrit en broutant. Il peut rester de nombreuses journées sans boire, l'eau des aliments lui suffisant pour ses besoins.
Reproduction : Une portée d'un petit par an. Un mois après l'accouplement, la femelle nettoie sa poche ventrale, la maintenant ouverte et léchant l'intérieur. Assise sur la naissance de sa queue, ses pattes postérieures et la queue étirées vers l'avant, elle lèche l'orifice vaginal; le nouveau-né, qui mesure seulement 2 cm de long et pèse à peine 1 g, apparaît la tête la première, saisit la fourrure de sa mère avec les griffes de ses pattes antérieures et se traîne jusqu'à la poche où il entre et saisit dans sa bouche l'une des 4 tétines. Il y demeurera 8 mois, jusqu'à un poids de presque 5 kg. Sorti de la poche, il court au voisinage et vient téter régulièrement en fourrant sa tête dans la poche pendant encore 6 mois. Il rentre dans la poche au moindre signal inquiétant.
Herbivore, le kangourou roux se rencontre partout en Australie. Se nourrissant pendant la nuit, il broute l'herbe de la savane et celle des pâturages, entrant en compétition avec les moutons, sautant si nécessaire les clôtures et pouvant aisément se passer d'eau. Se reproduisant à toute période de l'année, il s'est beaucoup multiplié, et après la disparition de son prédateur naturel, le thylacine ou loup de Tasmanie, on a dû organiser des battues pour freiner son expansion.