CLASSIFICATION PHYLOGÉNÉTIQUE
Deutérostomiens
Chordés
Sarcoptérygiens
Mammifères
Euthériens
Rongeurs
Muridés
Myocastor coypus (Molina, 1782)
CLASSIFICATION PHYLOGÉNÉTIQUE
Deutérostomiens
Chordés
Sarcoptérygiens
Mammifères
Euthériens
Rongeurs
Muridés
Myocastor coypus (Molina, 1782)
Introduit en Europe, le ragondin ou myocastor ou coypou est un gros rongeur aux dents orange adapté à la vie aquatique et dont on déplore maintenant les dégâts qu'il commet sur les berges des cours d'eau et dans les champs voisins. Corps revêtu d'une fourrure épaisse et brune qui fut un temps prisée pour la confection de vêtements, corps massif, tête pointue ornée de grandes moustaches, le ragondin ressemble au castor, au rat musqué et au cabiaï. La queue est cylindrique, écailleuse et peu velue , les pieds palmés.
Longueur : 40 à 60 cm et une queue de 25 à 45 cm.
Poids : 2,5 à 9 kg.
Longévité :15 à 20 ans en captivité.
Formule dentaire : I 1/1; C 0/0; Pm 1/1; M 3/3 (Total 20).
Régime alimentaire : Racines et parties aériennes des plantes aquatiques ou du bord de l'eau, et champs cultivés voisins des cours d'eau où ils vivent, maïs, betteraves etc. Egalement des mollusques d'eau douce.
Reproduction : Dans son milieu naturel, le ragondin atteint sa maturité sexuelle vers 6 mois, mais est mature dès 2 à 4 mois en captivité. Les mâles sont actifs sexuellement toute l'année. La femelle a 2 ou 3 portées par an de 5 ou 7 petits en moyenne. Elle les allaite pendant 7 à 8 semaines. Fait particulier, les femelles ne possèdent pas leurs mamelles sous le ventre comme la plupart des mammifères mais déportées vers les flancs, ce qui leur permet de nager avec leurs petits accrochés aux tétines.
Introduits pour leur fourrure, certains individus des élevages se sont échappés, d'autres ont été relâchés dans la nature quand la mode de la fourrure cessa et ils se sont fort bien acclimatés aux bords des petits cours d'eau claire, au bord des canaux où leur habitude de creuser des terriers fut parfois source d'éboulements et de mises à sec (canal du Midi, canal de Garonne). Pour cette raison ils sont piégés pour diminuer leur population. Seul, semble-t-il, le Marais Poitevin vit en bonne intelligence avec eux, les considérant comme un animal d'élevage, pour leur chair transformée et consommée sur place.